gdalwarp

Utilitaire de déformation et de re-projection d’image simple.

Usage :

gdalwarp [--help-general] [--formats]
    [-s_srs srs_def] [-t_srs srs_def] [-to "NAME=VALUE"]
    [-order n] [-tps] [-rpc] [-geoloc] [-et err_threshold]
    [-te xmin ymin xmax ymax] [-tr xres yres] [-ts width height]
    [-wo "NAME=VALUE"] [-ot Byte/Int16/...] [-wt Byte/Int16]
    [-srcnodata "value [value...]"] [-dstnodata "value [value...]"] -dstalpha
    [-r resampling_method] [-wm memory_in_mb] [-multi] [-q]
    [-of format] [-co "NAME=VALUE"]*
    srcfile* dstfile

La commande gdalwarp est une commande de déformation et de re-projection d’image. Le programme peut re-projeter dans n’importe quelles projections supportées, et appliquer les points d’amer stockés avec l’image si l’image est « brute » avec les informations de contrôle.

  • -s_srs srs def : Définition de la référence spatiale de la source. Le système de coordonnées qui peut être utilisé sont ceux supportés par l’appel de OGR Spatial Reference.SetFromUserInput(), ce qui inclut les déclarations EPSG, GCS (c’est-à-dire EPSG:4296), PROJ.4 (comme ci-dessus), ou le nom d’un fichier .prf contenant un texte « well known ».

  • -t_srs srs_def : Définition de la référence spatiale de la cible. Le système de coordonnées qui peut être utilisé sont ceux supportés par l’appel de OGR Spatial Reference.SetFromUserInput(), ce qui inclut les déclarations EPSG, GCS (c’est-à-dire EPSG:4296), PROJ.4 (comme ci-dessus), ou le nom d’un fichier .prf contenant un texte « well known ».

  • -to NAME=VALUE : définie une option de transformation disponible pour être envoyé à la méthode DALCreateGenImgProjTransformer2().

  • -order n : ordre de l’équation polynomiale utilisé pour déformer (1 à 3). La valeur par défaut pour choisir un ordre polynomial se base sur le nombre de points d’amer.

  • -tps : active l’utilisation de la transformation de type « thin plate spline » basé sur les points d’amer disponible.

  • -rpc : force l’utilisation des RPC.

  • -geoloc : force l’utilisation des tableaux Geolocation.

  • -et err_threshold : seuil d’erreur pour l’approximation de la transformation (en pixel – par défaut à 0,125).

  • -te xmin ymin xmax ymax : définie l’étendue géoréférencée du fichier à créer en sortie.

  • -tr xres yres : définie la résolution du fichier en sortie (en unité du géoréférencement cible).

  • -ts width height : définie la taille du fichier en sortie en pixels et lignes. si width ou height est définie à 0, les autres dimensions seront supposées à partir de la résolution calculée. Notez que -ts ne peut pas être utilisé avec -tr.

  • -wo “NAME=VALUE” : définie une option de déformation. La doc de GDALWarpOptions::papszWarpOptions montre toutes les options. Multiple options -wo peuvent être listé.

  • -ot type : pour définir le type des bandes en sortie.

  • -wt type : type de donnée des pixels de travail. Les types de données des pixels dans l’image source et les buffers des images de destinations.

  • -r : Méthode de rééchantillonnage à utiliser. Les méthodes disponibles sont :

    • near : interpolation du plus proche voisin (par défaut, l’interpolation la plus rapide, mais de moins bonne qualité).
    • bilinear : interpolation bilinéaire.
    • cubic : interpolation cubique.
    • cubicspline : interpolation cubique spline (algorithme le plus lent).
    • lanczos : interpolation Lanczos windowed sinc.
  • -srcnodata value [value...] : définie les valeurs de masques nodata pour les bandes en entrées (différentes valeurs peuvent être indiquées pour chaque bande). Si plus d’une valeur est indiquée, toutes les valeurs devront être entourées de guillemets pour être considérées comme un seul argument. Les valeurs masquées ne seront pas utilisées pour l’interpolation. Utilisez une valeur None pour ignorer les définitions de nodata intrinsèque du jeu de données sources.

  • -dstnodata value [value...] : définie les valeurs de masques nodata pour les bandes en sortie (différentes valeurs peuvent être indiquées pour chaque bande). Si plus d’une valeur est indiquée toutes les valeurs devront être entourées de guillemets pour être considérées comme un seul argument. Les nouveaux fichiers seront initialisés avec cette valeur et si possible la valeur nodata sera enregistrée dans le fichier en sortie.

  • -dstalpha : Créé une bande alpha en sortie pour identifier les pixels nodata (non définie/transparent).

  • -wm memory_in_mb : définie la quantité de mémoire (en mégaoctets) que l’API de déformation est autorisée à utiliser pour la mise en cache.

  • -multi : utilise une implémentation multithread pour la déformation. De multiples threads seront utilisés pour calculer les morceaux de l’image et exécuter des opérations d’entrée/sortie simultanément.

  • -q : mode silencieux.

  • -of format : sélectionne le format de sortie. Par défaut, GéoTIFF (Gtiff). Utilisez le format de nom court.

  • -co “NAME=VALUE” : passe une option de création au pilote du format en sortie. De multiples options -co peuvent être listées. Lisez la documentation spécifique du format pour les options de création légales pour chaque format.

  • -cutline datasource : active l’utilisation d’une ligne de découpage flou à partir du nom de la source de données OGR.

  • -cl layername : sélectionne la couche nommée à partir du jeu de données de lignes de découpage.

  • -cwhere expression : restreint des objets des lignes de découpage désirées basé sur une requête attributaire.

  • -csql query : sélectionne les objets des lignes de découpage en utilisant une requête SQL au lieu de se baser sur une couche avec l’option -cl.

  • -cblend distance : définie une distance floue à utiliser pour flouter les lignes de découpage (en pixels).

  • srcfile : le nom du fichier source.

  • dstfile : le nom du fichier de destination.

Le mosaïquage dans un fichier en sortie qui existe déjà est supporté si le fichier existe déjà. L’étendue spatiale d’un fichier existant ne sera pas modifiée pour s’accommoder aux nouvelles données, vous pouvez donc l’enlever dans ce cas.

Des lignes de découpage polygonales peuvent être utilisées pour restreindre la zone du fichier de destination qui peut être mis à jour, incluant leur mélange. Les éléments des lignes de découpage doivent être présents dans les unités géographiques des fichiers de destination.

Exemple :

Par exemple, une scène spot de 8 bits stocké dans un fichier GéoTIFF avec les points d’amer aux coins en lat/long peuvent être déformé en une projection UTM avec la commande suivante :

gdalwarp -t_srs '+proj=utm +zone=11 +datum=WGS84' raw_spot.tif utm11.tif

Par exemple, le second canal d’une image RASTER stocké au format HDF avec les points d’amer des coins en lat/long peut être déformé en une projection UTM avec la commande suivante :

gdalwarp HDF4_SDS:ASTER_L1B:"pg-PR1B0000-2002031402_100_001":2 \
   pg-PR1B0000-2002031402_100_001_2.tif

Sujet précédent

gdaladdo

Sujet suivant

gdaltindex

Cette page