gdalbuildvrt

Construit un VRT à partir d’une liste de jeu de données.

Usage

gdalbuildvrt [-tileindex field_name] [-resolution {highest|lowest|average|user}]
         [-tr xres yres] [-tap] [-separate] [-allow_projection_difference] [-q]
         [-te xmin ymin xmax ymax] [-addalpha] [-hidenodata]
         [-srcnodata "value [value...]"] [-vrtnodata "value [value...]"]
         [-a_srs srs_def]
         [-input_file_list my_liste.txt] [-overwrite] output.vrt [gdalfile]*

Description

Ce programme construit un fichier VRT (Jeu de données virtuel) qui est une mosaïque d’une liste de jeux de données de GDAL en entrée. La liste des jeux de données de GDAL en entrée peut être définie à la fin de la ligne de commande, ou placer dans un fichier texte (un nom de fichier par ligne) pour les listes importantes, ou cela peut être un index de tuile de MapServer (voir l’utilitaire gdaltindex ). Dans ce dernier cas, toutes les entrées dans l’index de tuile seront ajoutées au VRT.

Avec l’option -separate, chaque fichier est placé dans une bande séparée et empilée dans les bandes VRT. Autrement, les fichiers sont considérés comme des tuiles d’une mosaïque plus importante et le fichier VRT a autant de bande que ceux des fichiers en entrée.

Si un jeu de données de GDAL est réalisé à partir de plusieurs sous jeu de données et ne possède aucune bande raster, tous les sous jeux de données seront ajoutés au fichier VRT plutôt que le jeu de données lui-même.

gdalbuildvrt réalise quelques vérifications pour s’assurer que tous les fichiers qui seront mis dans le VRT ont des caractéristiques similaires : nombre de bandes, projection, interprétation de couleur... Sinon, les fichiers qui ne correspondent pas aux caractéristiques communes seront ignorés (cela n’est vrai que dans le mode par défaut et pas avec l’option -separate).

S’il y a un certain taux de recouvrement, ente les fichiers, l’ordre de superposition peut dépendre de l’ordre où ils sont insérés dans le fichier VRT, mais vous ne devez pas compter sur ce comportement.

Cette commande est en partie différente de la commande gdal_vrtmerge.py et est compilée par défaut à partir de GDAL 1.6.1.

  • -tileindex : utilise la valeur définie comme champ d’index de tuile, au lieu de la valeur par défaut, ‘location’.
  • -resolution {highest|lowest|average|user} : Si la résolution de tous les fichiers en entrée n’est pas la même, l’option -resolution permet à l’utilisateur de contrôler la manière dont la résolution en sortie sera calculée. average est celle par défaut. ‘highest’ prendra les plus petites valeurs de la dimension des pixels au sein du jeu de raster. ‘lowest’ prendra les plus grandes valeurs de la dimension des pixels au sein du jeu de raster. ‘average’ calculera une moyenne des dimensions des pixels au sein du jeu de rasters. ‘user’ est nouveau dans GDAL 1.7.0 et doit être utilisé en combinaison avec l’option -tr pour définir une résolution cible.
  • -tr xres yres : (à partir de GDAL 1.7.0) définie la résolution cible. Les valeurs doivent être exprimées en unité géorérérencée. Les deux valeurs doivent être positives. Définir ces valeurs est bien sûr incompatible avec les valeurs highest|lowest|average de l’option -resolution.
  • -tap : (GDAL >= 1.8.0) (target aligned pixels) aligne les coordonnées de l’étendue du fichier en sortie avec les valeurs de l’option -tr, de telle sorte que l’étendue alignée inclus l’étendue minimale.
  • -te xmin ymin xmax ymax : (à partir de GDAL 1.7.0) définie les étendues géoréférencées d’un fichier vrt. Les valeurs doivent être exprimées en unité du géoréférencement. Si celle-ci n’est pas définie, l’étendue du VRT est la boîte minimale du jeu des rasters sources.
  • -addalpha : (à partir de GDAL 1.7.0) ajoute une bande de masque alpha au VRT quand le raster source en possède une. Utile principalement pour les sources RGB (ou les sources en niveau de gris). La bande alpha est rempli à la volée avec la valeur 0 dans les zones sans raster source, et la valeur 255 dans les zones avec un raster source. Cela permet à un visualiseur RGBA d’afficher les zones sans rasters source en transparence et les zones avec des rasters sources en opaque. Cette option n’est pas compatible avec l’option -separate.
  • -hidenodata : (à partir de GDAL 1.7.0) même si les bandes contiennent des valeurs nodata, cette option permet au bande VRT de ne pas renvoyer la valeur NoData. Cela est utile lorsque vous désirez contrôler la couleur d’arrière plan du jeu de données. En l’utilisant en parallèle avec l’option -addalpha, vous pouvez préparer un jeu de données qui ne renvoie pas la valeur nodata mais est transparent dans la zone qui contient aucune donnée.
  • -srcnodata value [value...] : (à partir de GDAL 1.7.0) définie les valeurs nodata au niveau de la bande en entrée (différentes valeurs peuvent être fournies pour chaque bande). Si plus d’une valeur est fournie toutes les valeurs doivent être entre guillemet pour les réunir ensemble comme argument unique. Si l’option n’est pas définie, les définitions nodata intrinsèques sur le premier jeu de donnée seron utilisé (s’ils existent). La valeur définie par cette option est écrit dans l’élément NODATA de chaque élément ComplexSource. Utilisez une valeur à None pour ignorer les définitions nodata intrinsèques des jeux de données sources.
  • -vrtnodata value [value...] : (à partir de GDAL 1.7.0) définie les valeurs nodata au niveau de la bande vrt (différentes valeurs peuvent être fournies pour chaque bande). Si plus d’une valeur est fournie toutes les valeurs doivent être entre guillemet pour les réunir ensemble comme argument unique. Si l’option n’est pas définie, les définitions nodata intrinsèques sur le premier jeu de donnée seron utilisé (s’ils existent). La valeur définie par cette option est écrit dans l’élément NoDataValue de chaque élément VRTRasterBand. Utilisez une valeur à None pour ignorer les définitions nodata intrinsèques des jeux de données sources.
  • -separate : (à partir de GDAL 1.7.0) place chaque fichier en entré dans une bande séparée et empilée. Dans ce cas, seule la première bande de chaque jeu de données sera placé dans une nouvelle bande. Contrairement au mode par défaut, il ne nécessite pas que toutes les bandes aient le même type de données.
  • -allow_projection_difference : (à partir de GDAL 1.7.0) quand cette option est définie, la commande acceptera de réaliser un VRT même si les jeux de données en entrée n’ont pas la même projection. Note : cela ne signifie pas qu’ils seront reprojeté. Leurs projections seront simplement ignoré.
  • -a_srs srs_def : (à partir de GDAL 1.10) écrase la projection pour le fichier en sortie. La valeur srs_def peut être n’importe quel des valeurs usuelles dans GDAL/OGR, WKT complet, PROJ.4, EPSG:n ou un fichier contenant le WKT.
  • -input_file_list : pour définir un fichier texte avec un nom de fichier à chaque ligne.
  • -q : (à partir de GDAL 1.7.0) pour désactiver la barre de progression dans la console.
  • -overwrite : écrase le VRT s’il existe déjà.

Exemple

Réalise une mosaïque virtuelle à partir de tous les fichiers TIFF contenu dans un répertoire :

gdalbuildvrt doq_index.vrt doq/*.tif

Réalise une mosaïque virtuelle à partir de fichiers dont le nom est définie dans un fichier externe :

gdalbuildvrt -input_file_list my_liste.txt doq_index.vrt

Réalise une mosaïque virtuelle RVB à partir de 3 fichiers en entrée avec une bande unique :

gdalbuildvrt -separate rgb.vrt red.tif green.tif blue.tif

Réalise une mosaïque virtuelle avec une couleur d’arrière-plan bleu (RVB : 0 0 255) :

gdalbuildvrt -hidenodata -vrtnodata "0 0 255" doq_index.vrt doq/*.tif

Table des Matières

Sujet précédent

gdaltindex

Sujet suivant

gdal_contour

Cette page